Cash investigation: les produits chimiques en question
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Cash investigation: les produits chimiques en question
ce soir sur FR2
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« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré
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Visible sur le net en streaming ici: http://www.francetvinfo.fr/replay-magaz ... 86821.html
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s'il y a des gens intéressés après les 7 jours où cela reste en replay, j'ai un enregistrement numérique.
M'envoyer une adresse Email par "mp".
Hélas, le débat est "coupé" : "mémoire pleine" sur ma clef !
J'ai beaucoup apprécié le commentair de l'agriculteur qui a rappelé le rôle que pourrait - s'il le voulait - jouer le consommateur ! Si enfin, il comprenait que la belle pomme brillante et sans défaut, dont il pense instinctivement que c'est le "top", est bien le top de la saloperie. Et s'il donnait la préférence à des pommes "normales" : quelques tâches de tavelure - sans aucun danger - qui signale que l'agriculteur n'a pas abusé des fongicides, occasionnellement, un toru et des "vers" dans le fruit, qui prouve qu'il n'a pas abusé des insecticides mais plutôt lutter avec des moyens "écolo" (pièges à phéromones, qui ne marchent pas à 100 %)...
Rêvons.
Il est vain, enfin insuffisant, de s'en prendre aux 6 compagnies en question. Elles feront toujours tout pour qu'on consomme leur saloperies. Elles ne vont pas se suicider. L'éthique, dans le monde de la grande finance et de l'industrie, faut être bien naïf pour y croire.
Donc il faut le faire. Par éthique. Sans penser que cela va résoudre l'affaire !
Par contre, on peut se souvenir de Coluche : "Quand je pense qu'il suffirait que les gens ne les achètent pas pour que ces saloperies ne se vendent plus !" (et j'ai un trou de mémoire à savoir de quoi il parlait ! Des lessives ?). Putain, 20 ou 25 ans après sa mort, faites le !
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Hélas, le débat est "coupé" : "mémoire pleine" sur ma clef !
J'ai beaucoup apprécié le commentair de l'agriculteur qui a rappelé le rôle que pourrait - s'il le voulait - jouer le consommateur ! Si enfin, il comprenait que la belle pomme brillante et sans défaut, dont il pense instinctivement que c'est le "top", est bien le top de la saloperie. Et s'il donnait la préférence à des pommes "normales" : quelques tâches de tavelure - sans aucun danger - qui signale que l'agriculteur n'a pas abusé des fongicides, occasionnellement, un toru et des "vers" dans le fruit, qui prouve qu'il n'a pas abusé des insecticides mais plutôt lutter avec des moyens "écolo" (pièges à phéromones, qui ne marchent pas à 100 %)...
Rêvons.
Il est vain, enfin insuffisant, de s'en prendre aux 6 compagnies en question. Elles feront toujours tout pour qu'on consomme leur saloperies. Elles ne vont pas se suicider. L'éthique, dans le monde de la grande finance et de l'industrie, faut être bien naïf pour y croire.
Donc il faut le faire. Par éthique. Sans penser que cela va résoudre l'affaire !
Par contre, on peut se souvenir de Coluche : "Quand je pense qu'il suffirait que les gens ne les achètent pas pour que ces saloperies ne se vendent plus !" (et j'ai un trou de mémoire à savoir de quoi il parlait ! Des lessives ?). Putain, 20 ou 25 ans après sa mort, faites le !
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Et oui, c'est pas glop!
ce qui peut surprendre c'est ce manque de valeurs dites morales, chez ces individus piégés par leur situation professionnelle et du même coup de leur discours qui peuvent choquer à postériori. En effet, la grande majorité des industriels ont prétendu à la nécessité de leurs produits et la grande majorité de la population et donc des responsables politiques et agriculteurs professionnels y ont cru.
Ce qui est à souhaiter c'est que cela change rapidement ( pour nos sociétés cela se chiffre en dizaines d'années), mais c'est plutôt lent et mal parti pour, surtout que la rémanence dure très longtemps comme le montre, enfin, ce reportage sur des médias de grande diffusion!
Comme le souligne Ahmed ailleurs "Déjà, il n'existe depuis longtemps qu'un seul système qui s'est décliné en variantes libérales et étatiques (selon des proportions variables, ensuite le critère moral est inadéquat pour analyser le phénomène.Non que je nie l'influence de tristes personnages*, mais parce que la cause des nuisances est majoritairement la résultante du comportement de personnes dénuées de la moindre mauvaise intention: elles agissent simplement à leur niveau, en fonction des indications systémiques, sans avoir conscience des conséquences que cela induit au niveau macroéconomique.
"
ce qui peut surprendre c'est ce manque de valeurs dites morales, chez ces individus piégés par leur situation professionnelle et du même coup de leur discours qui peuvent choquer à postériori. En effet, la grande majorité des industriels ont prétendu à la nécessité de leurs produits et la grande majorité de la population et donc des responsables politiques et agriculteurs professionnels y ont cru.
Ce qui est à souhaiter c'est que cela change rapidement ( pour nos sociétés cela se chiffre en dizaines d'années), mais c'est plutôt lent et mal parti pour, surtout que la rémanence dure très longtemps comme le montre, enfin, ce reportage sur des médias de grande diffusion!
Comme le souligne Ahmed ailleurs "Déjà, il n'existe depuis longtemps qu'un seul système qui s'est décliné en variantes libérales et étatiques (selon des proportions variables, ensuite le critère moral est inadéquat pour analyser le phénomène.Non que je nie l'influence de tristes personnages*, mais parce que la cause des nuisances est majoritairement la résultante du comportement de personnes dénuées de la moindre mauvaise intention: elles agissent simplement à leur niveau, en fonction des indications systémiques, sans avoir conscience des conséquences que cela induit au niveau macroéconomique.
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Did67 a écrit :Par contre, on peut se souvenir de Coluche : "Quand je pense qu'il suffirait que les gens ne les achètent pas pour que ces saloperies ne se vendent plus !" (et j'ai un trou de mémoire à savoir de quoi il parlait ! Des lessives ?). Putain, 20 ou 25 ans après sa mort, faites le !
Tout à fait, c'est une des idées défendue par l'éconologie: acheter (différemment) a bien plus de poids que de voter toutes les X années si on veut changer la société (dans le bon sens)!
La diffusion de cette émission le même jour que les manifestations des agriculteurs http://www.franceinfo.fr/actu/economie/ ... des-763287 est sans doute une coïncidence...mais est ce que des journalistes ont fait le lien entre les 2?
A savoir que tout est lié (a remettre dans le bon ordre...si il y en a un), je pense que didi, comme c'était ton métier tu seras plus ou moins d'accord:
a) les intrants chimiques sont une charge d'exploitation importante pour les agriculteurs,
b) la grande distribution impose indirectement une productivité élevée (car beaucoup de gâchis et qu'elle comprime les prix) donc intrants chimiques au "max" donc a) augmente
c) le système de distribution (longue) et de consommation (non locale ni de saison) oblige l'utilisation de produits chimiques pour conserver les aliments donc a) augmente
d) le consommateur veut que les aliments durent le plus longtemps possibles donc a) augmente
e) au final l'industrie chimique et la grande distribution semblent être les grandes gagnant de ce système...bref c'est encore les gros qui gagnent et imposent leur loi
f) et ne parlons pas des risques sanitaires pour les agriculteurs eux mêmes qui jouent avec leur vie (moins qu'avant mais le risque n'est pas nul)
ps: pas vu le documentaire...
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Re: Cash investigation: les produits chimiques en question
Cash Investigation : "20% des pesticides concentrés sur 3% de la surface agricole"
Par Edouard Lamort le 03-02-2016
François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, nous explique pourquoi certains départements sont plus touchés que d'autres par ces produits dangereux.
L'affaire fait grand bruit. Au cours de l'émission "Cash Investigation" diffusée mardi 2 février sur France 2, une carte de France représentant, dans le détail et par département, les ventes de pesticides classés dangereux ou potentiellement dangereux pour l'homme a été dévoilée. Le porte-parole de l'association Générations Futures François Veillerette, qui a conseillé les journalistes auteurs de l'enquête, revient pour "l'Obs" sur ce véritable "travail de titans".
Pourquoi les départements de la Marne, de la Gironde et de la Loire-Atlantique sont-ils les plus touchés par les pesticides ?
- La raison est simple. Elle s'explique par la nature des cultures dominantes de ces territoires. La Gironde possède une importante surface viticole. Il en va de même pour la Marne et plus largement de la Champagne ainsi que la Loire-Atlantique, d'où provient notamment le Muscadet.
En France, les cultures de vignes représentent 20% des pesticides utilisés alors qu'elles n'occupent que 3 % de la surface agricole française. Si les grandes cultures [exploitation des céréales, des plantes oléagineuses ou protéagineuses, NDLR] utilisent 70% des pesticides répandus sur le territoire national, elles sont beaucoup plus nombreuses et surtout beaucoup plus grandes. La densité de pesticides relevée y est donc moins importante que sur les exploitations de vignobles. Il faut bien avoir à l'esprit que les deux secteurs "demandeurs" de pesticides sont la viticulture et les grandes cultures. Enfin, il ne faut pas non plus sous-estimer l'arboriculture fruitière.
La France semble coupée en deux. Pourquoi y a-t-il moins de phytosanitaires dans l'est du pays ?
- Les régions claires recensées sur cette carte n'utilisent pas beaucoup de pesticides car elles ont peu de cultures favorisant le recours à ces produits. L'exemple le plus simple est celui du sud de la France. Cette région se concentre majoritairement sur l’élevage et bénéficie de nombreuses forêts. Mécaniquement ces territoires ont moins de place pour des exploitations de grandes cultures. L'existence de reliefs montagneux, les Alpes et le Massif central, explique également en partie que l'est de la France soit moins foncé. Enfin, statistiquement, l'élevage fait baisser de manière générale l’utilisation de pesticides dans une région.
Pour quelles raisons l'ouest de la France fait-il partie des zones les plus consommatrices en pesticides ?
- Ces régions profitent d'un climat océanique. Elles sont donc plus humides. Ce critère joue peut-être un rôle important dans l’utilisation de certains pesticides. Avec davantage d'humidité, il y a automatiquement un développement plus important d'indésirables comme les champignons, les limaces ou les pucerons. L'ouest abrite également un relief de plaine idéal pour les grandes cultures. Par conséquent, les pesticides sont plus utilisés. La Somme répond par exemple à ces critères.
Quelles filières agricoles sont les plus gourmandes en pesticides ?
- Les chiffres peuvent varier selon les produits cultivés. Selon le ministère de l’Agriculture, la pomme peut subir en moyenne 36 traitements de pesticides en un an. Dans le Limousin, la culture des pommes Golden, plus sensible aux maladies, peut faire l'objet de 40 traitements sur la même période. Plus basse mais toute de même considérée comme importante, la consommation de pesticides pour les betteraves et les pommes de terre est en moyenne de 16 à 18 applications de produits chimiques en France.
Le blé nécessite quant à lui peu de pesticides. Entre 5 et 6 traitements sont nécessaires, soit plus de trois fois moins que les variétés précédemment citées. Le nombre d'épandages de ces insecticides et autres fongicides dépend beaucoup des régions. Ainsi, on traite artificiellement plus souvent une pomme sensible à l'humidité en Normandie qu'en Ardèche où le climat est plus sec.
Quelles sont les solutions permettant de limiter l'utilisation des pesticides ?
- Le bon choix des variétés cultivées par les agriculteurs serait une bonne piste. Il est nécessaire de faire plus attention aux saisons et de ne plus produire certains produits toute l'année. La répartition des cultures doit également être moins serrée. En agissant ainsi, on réduit la prolifération des maladies et de facto l'utilisation de pesticides.
De nouvelles techniques agronomiques sont également mises en place qui permettent de produire avec un rendement profitable. Ce dernier serait légèrement inférieur, mais les agriculteurs gagneraient plus grâce à la diminution de leurs frais en phytosanitaires.
Enfin, il faut entretenir les abords des champs. Ne pas raser les haies et forêts afin de perpétuer la faune et la flore nécessaires à une production plus naturelle. L'espace cultivé ne doit pas être entouré d'un désert végétal et animal.
http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/ ... icole.html
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Je me suis demandé hier ce qui était représenté.
Si je comprends bien la légende de la carte ci-dessus, il s'agit simplement du tonnage de pesticides dangereux vendus par département.
C'est décevant : il aurait au moins fallu corriger par un facteur, la "SAU" du département = Surface Agricole Utilisée...
Utiliser x tonnes de pesticides dangereux dans tel grand département cultivé à 80 % et ce même x tonnes dans tel petit département occupé à 60 % de forêts... c'est pas pareil.
Ceci dit, les zones "intensément traitées" (viticulture, maraichage -dans le Val de Loire) ressortent quand même.
C'est dire les "doses" !
En revanche, la couleur assez sombre de la Meuse par exemple me surprent ! (même couleur que l'Alsace)
Si je comprends bien la légende de la carte ci-dessus, il s'agit simplement du tonnage de pesticides dangereux vendus par département.
C'est décevant : il aurait au moins fallu corriger par un facteur, la "SAU" du département = Surface Agricole Utilisée...
Utiliser x tonnes de pesticides dangereux dans tel grand département cultivé à 80 % et ce même x tonnes dans tel petit département occupé à 60 % de forêts... c'est pas pareil.
Ceci dit, les zones "intensément traitées" (viticulture, maraichage -dans le Val de Loire) ressortent quand même.
C'est dire les "doses" !
En revanche, la couleur assez sombre de la Meuse par exemple me surprent ! (même couleur que l'Alsace)
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- chatelot16
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le tonnage total n'est pas le bon chiffre on y melange des produit plus ou moins dangereux
le principal probleme c'est que pour eviter les traitement chimique il faut travailler plus par des moyen plus rudimentaire
qui taxe lourdement le traviail avec les charges sociales !
c'est donc encore le même probleme , on oblige les cultivateur a utiliser les moyen moderne pour obtenir la productivité qu'on leur impose financièrement et fiscalement et ensuite on leur reproche de polluer
détaxons la main d'oeuvre agricole et le bon sens paysan reviendra ! il prefereront faire travailler du monde que d'acheter les cochonerie chimiques
le probleme ne se pose pas que pour l'agriculture mais pour toutes les industries ! chaque fois qu'un patron doit choisir entre une methode gaspillant de l'energie ou des produit chimique ou une methade utilisant de la main d'oeuvre l'enormité des charge sociale fait pencher du mauvais coté
remarque ironique sur le sujet de did sur la culture sans travail ... pour economiser le travail il faut travailler beaucoup ... c'est comme pour faire des economie il faut y mettre le prix !
le principal probleme c'est que pour eviter les traitement chimique il faut travailler plus par des moyen plus rudimentaire
qui taxe lourdement le traviail avec les charges sociales !
c'est donc encore le même probleme , on oblige les cultivateur a utiliser les moyen moderne pour obtenir la productivité qu'on leur impose financièrement et fiscalement et ensuite on leur reproche de polluer
détaxons la main d'oeuvre agricole et le bon sens paysan reviendra ! il prefereront faire travailler du monde que d'acheter les cochonerie chimiques
le probleme ne se pose pas que pour l'agriculture mais pour toutes les industries ! chaque fois qu'un patron doit choisir entre une methode gaspillant de l'energie ou des produit chimique ou une methade utilisant de la main d'oeuvre l'enormité des charge sociale fait pencher du mauvais coté
remarque ironique sur le sujet de did sur la culture sans travail ... pour economiser le travail il faut travailler beaucoup ... c'est comme pour faire des economie il faut y mettre le prix !
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Je me suis demandé hier ce qui était représenté.
Si je comprends bien la légende de la carte ci-dessus, il s'agit simplement du tonnage de pesticides dangereux vendus par département.
C'est décevant : il aurait au moins fallu corriger par un facteur, la "SAU" du département = Surface Agricole Utilisée...
Utiliser x tonnes de pesticides dangereux dans tel grand département cultivé à 80 % et ce même x tonnes dans tel petit département occupé à 60 % de forêts... c'est pas pareil.
Ceci dit, les zones "intensément traitées" (viticulture, maraichage -dans le Val de Loire) ressortent quand même.
C'est dire les "doses" !
Effectivement dans les Landes (plus grande foret artificielle d'Europe), la surface qui reste pour la culture (essentiellement du maïs) doit prendre une couche de pesticide athlétique....
https://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3%AAt_des_Landes
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La Raison c'est la folie du plus fort. La raison du moins fort c'est de la folie.
[Eugène Ionesco]
http://www.editions-harmattan.fr/index. ... te&no=4132
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