izentrop a écrit :Et ?
Tu ne trouves pas normal de vacciner en priorité les plus à risques et que les décès touches beaucoup plus ceux qui ont de comorbidités ?
Ce n'est juste PAS ce que tu as soutenu pendant 18 mois. Mais franchement on s'en fout : il n'y aucun mal à admettre s'être trompé, bien au contraire, ça demande du courage. Dis le simplement.
Bien sûr que c'est normal de vacciner en priorité les plus à risques de développer des formes sévères. C'est à peu près l'avis de la communauté médicale (c'est réducteur, bien sûr, mais ça semble être plus ou moins le cas).
Mais à partir du moment où cela devient la stratégie...non, arrêtons avec ce terme, utilisons plutôt la politique de santé publique (car ça devrait être ça !), alors tout le reste n'a plus aucune raison d'être. Ni pass, ni jauges, ni rien.
C'est là où je rejoins Obamot : ça semble être la direction que prend l'occident (j'amalgame !). Sauf qu'aujourd'hui, on a un volume d'hospitalisations ou de soins critiques largement comparable aux autres périodes épidémiques (grippe incluse, tiens) : dans ce cas, pourquoi de telles mesures liberticides ont été prises précédemment ? Ou, au minimum, où sont les excuses ? (moi je dis qu'elles pourraient arriver 2 semaines avant le premier tour...)
Je le dis, je le redis : j'ai cru en Février 2020 que c'était une simple grippe. J'avais tort, ça s'est révélé pire que la "moyenne de l'impact des grippes". J'ai soutenu le premier confinement, peut-être à tort, mais je le considère comme excusable pour les 2/3 premières semaines. En revanche, j'ai contesté tout le reste des décisions (basé sur RIEN), et j'ai considéré dès le début qu'il était louche d'administrer un vaccin en population générale alors qu'on avait très peu de données. Plus les données arrivaient, plus j'étais convaincu que ce vaccin était un outil efficace pour les populations "à risque", inutile pour les autres.
Voilou, ça fait jamais de mal de résumer sa pensée et son évolution non ?