Que nous soyons au sein de notre maison ou sur notre lieu de travail, l’installation d’un système de ventilation et d’aération est obligatoire pour préserver notre santé. Sans lui, l’air des pièces fortement pollué par ses occupants ou par des polluants divers (gaz radioactif, Composés Organiques Volatils, des formaldéhydes, etc.) serait irrespirable. Pour renouveler constamment l’air, plusieurs dispositifs peuvent être mis en place, dont la VMC, souvent installée dans les maisons particulières neuves et les ventilateurs extracteurs d’air que le secteur professionnel utilise largement.
Deux types de pollutions sur les lieux de travail
La loi impose, aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels, de mettre en place des dispositifs capables de chasser l’air impur plus communément appelé « air vicié », afin de limiter le risque de maladies respiratoires, allergiques, etc., mais aussi pour protéger les salariés ou particuliers d’un incendie ou d’une explosion due à la dispersion d’un produit inflammable dans l’air. Pour respecter le Code du travail et garantir un état de pureté dans l’atmosphère, plusieurs solutions existent : installer un ventilateur extracteur d’air ou mettre en place des ventilations mécaniques.
À ce sujet, Ventilation VIF dispose de tout un catalogue de ventilateurs extracteurs d’air industriels (axial, centrifuge, hélicoïde) parfaitement adaptés aux contraintes des industries, artisans et des collectivités. Le choix des deux solutions s’opère vis-à-vis des spécificités des lieux de travail et de la nature des polluants potentiellement présents dans l’air.
La pollution non spécifique : moins contraignante
Avant de détailler les principales solutions existantes, il est important de s’arrêter sur quelques notions afin de comprendre l’entièreté du sujet. Lorsque l’on parle de pollution, on a tendance à voir de grosses fumées s’échapper des usines ou des pots d’échappement des voitures. Or, un air pollué c’est également un air respiré par des personnes et donc appauvri en oxygène et surchargé en CO2. Ce type de pollution se nomme la pollution non spécifique, c’est-à-dire une pollution inhérente à la présence humaine. C’est le cas notamment dans des bureaux, espaces de coworking, salles de réunion, etc.
Les lieux de travail qui disposent uniquement de ce type de pollution possèdent moins de contraintes en matière d’aération. En effet, seule une aération par ventilation mécanique est requise. Une ventilation avec des ouvrants (portes, fenêtres, baies) appelée aussi ventilation naturelle permanente est également possible, mais sous certaines conditions (C. trav., art. R. 4222-4 et s.).
La pollution spécifique : celle à traiter absolument
La pollution spécifique sur les lieux de travail concerne tous les autres polluants qui ne sont pas liés à la présence humaine. En somme, tout ce qui peut générer des pathologies dues à la respiration de gaz ou particules irritantes, toxiques, corrosives pour l’organisme. Cela peut concerner diverses colles pour meubles et revêtements, des enduits, des produits d’entretien des sols, murs et surfaces, des hydrocarbures, des gaz radioactifs, etc., et toute autre substance considérée dangereuse pour la santé sous quelque forme qu’elles soient (gaz, vapeur, aérosols, etc.).
De la même manière que la pollution non spécifique, ces locaux au contact de ces polluants doivent garantir la même capacité de renouvellement d’air que prévoient les ventilations mécaniques. Mais en complément et selon les limites fixées par la Code du travail, ils sont dans l’obligation de respecter le taux de concentration de substances dangereuses (gaz, aérosols, poussières) présentes dans l’air. Par exemple, dans le cadre des poussières alvéolaires, le salarié sur la totalité de son temps de travail ne doit pas inhaler plus de 5 mg/m³ d’air. Ainsi, selon les polluants inhalés, des limites d’exposition sont déterminées et doivent faire l’objet d’aménagements particuliers.
Comment remédier aux pollutions spécifique et non spécifique
Le problème posé, il s’agit maintenant de prendre les décisions adéquates pour garantir un air sain à tous les occupants des locaux. Il faut donc procéder par étape pour déterminer ses propres besoins.
D’abord, la solution idéale consiste à supprimer complètement la source polluante de manière à éviter sa dispersion au moment de sa production. Pour cela, il n’y a pas d’autres moyens que de capter les polluants localement, c’est-à-dire directement à la source d’émission. Cette évacuation a l’avantage de ne pas faire pénétrer les polluants dans les voies respiratoires des salariés et de préserver la qualité de l’air dans le local.
Malheureusement, cet aménagement n’est pas toujours réalisable. Dans ce cas, il n’y a pas d’autres choix que de laisser se disperser le polluant dans l’air. Il faudra alors jouer sur les limites imposées par les législateurs et tenter de réguler la concentration de produits toxiques dans l’air par l’afflux massif d’air neuf dans le local. Cet apport d’air extérieur, censé être sain, va diminuer les concentrations et restreindre mécaniquement la quantité d’air pollué que chaque salarié va inhaler au cours de sa journée de travail.
VMC ou extracteur d’air ?
De manière générale, on préfère la VMC dans des endroits où la pollution est dite non spécifique. Moins puissante que l’extracteur d’air, la VMC convient pour des bureaux et dans les maisons particulières. Toutefois, sachez qu’il faut au préalable penser son installation dès la construction de sa maison. Même s’il est possible de l’installer lors d’une rénovation, cela nécessitera des travaux plus conséquents.
Mais rien n’empêche d’installer un ventilateur extracteur dans votre habitat si votre VMC est défaillante. Évidemment, plusieurs gammes sont commercialisées, dont certaines adaptées pour un usage non professionnel.
Quant aux ventilateurs extracteurs d’air, par leur puissance et leurs différentes fonctionnalités (extraire de l’air chaud, des odeurs désagréables, de la fumée, évacuer l’humidité, etc.), ils sont plus adaptés à des milieux plus nocifs et dangereux pour la santé de l’homme. C’est ainsi qu’ils sont privilégiés dans les industries, dans l’artisanat et les collectivités.
Son choix devra s’établir en fonction du nombre d’occupants présents dans votre local et de la surface de ce dernier. Pour cela, nous vous recommandons de vous rapprocher d’enseignes spécialisées qui pourront vous orienter sur des solutions personnalisées.