Pourquoi les industriels ne s’intéressent-ils pas plus au dopage à l’eau Giller-Pantone?
Les bons résultats pratiques d’une injection d’eau vis un système Gillier Pantone sont indéniables, pour preuve le montage réalisé à la Mairie de Vitry. Pourquoi ce système n’est-il actuellement pas plus développé par les industriels?
Voici quelques pistes de réflexion
- Ils s’y intéressent mais la commercialisation n’est pas encore prévue
- Reproductibilité ou stabilité des résultats difficiles à maitriser
- Mauvaise compréhension du système
- Fainéantise intellectuelle
- Peur de l’establishment
- Système dans le domaine public, difficilement brevetable
- Système trop simple pour intéresser les ingénieurs (un dopage abouti à des résultats équivalents ou meilleurs que le développement de l’injection diesel haute pression dont le développement a pris plus de 10 ans et millions d’heures d’ingénieure).
- Mauvaise image du système relayé par Pantone mais également par certains « acteurs » (formations de certains groupements « bio » très douteuses).
- N.I.H. (Not Invented Here) voir ici
- Inerties industrielles ou surtout mentales
- Amélioration de la durée de vie non profitable aux industriels des moteurs (qui seuls ont les moyens de réellement développer ce genre de système)
- Applicable sur les moteurs anciens non favorable au rachat de nouveaux moteurs
Bonjour,
pardon mais la plupart des hypothèses étaient déjà farfelues à l’époque, et le sont encore davantage aujourd’hui non ?
_ « s’y intéressent mais commercialisation pas encore prévue » : aucune source n’était mentionnée en 2008 pour détailler les démarches éventuelles. Si les constructeurs s’y intéressent, ont ils fait des mesures ou demandé des justifications ? Peu plausible en 2008 donc.
On est en 2020… Les constructeurs se disputent le moindre gain conso et émission de CO2. Et toujours pas de moteur pantone. Cette hypothèse devraient donc être écartée à double titre.
_ « reproductibilité mauvaise « : probablement, mais n’est ce pas la définition de « ça ne marche pas bien « ? Comment expliquer alors que ça marche chez le bricoleur dans son garage et pas en laboratoire ?
_ « mauvaise compréhension du mécanisme » : probablement, mais ce qui est expliqué et bien documenté devrait aujourd’hui être compris non ? Et si ça n’a pas été compris, n’importe quel test en laboratoire convaincant aurait du depuis longtemps forcer le moteur sur le marcher.
_ « système trop simple » ou « dans le domaine publique » ? Vous êtes sérieux ? Vous pensez vraiment que c’est un argument valable pour les ingénieurs et industriels ? On a conservé des roues et des pneus que je sache : c’est simple et dans le domaine publique.
_ Inerties industrielles : argument plausible à un moment donné. Il est en effet délicat d’engager une évolution majeure. Toutefois, en 2019, cet argument ne tient plus. La preuve : en 10 ans, on passe du 100% thermique à l’hybride, puis au 100% électrique soit 2 refontes majeures d’architecture. On aurait donc largement pu lancer un moteur pantone en 5 ans chez un industriel s’il était fiable.
_ « amélioration de durée de vie néfaste au constructeur » : possible (on a déjà vu des cas d’obsolescence programmée ou entretenue) mais assez peu plausible au sens où la concurrence est bien trop élevée pour se permettre une telle entente collective. Regardez les campagnes de rappel qui se font descendre en masse, ou bien KIA qui a grimpé en flèche sur les marcher grâce à sa garantie 7 ans. Maintenir cet argument relève plus de la théorie du complot.
Que pensez vous de mes arguments et comptez vous mettre à jour cet article en conséquence ?
Salutations
Bonjour Damien, merci pour ces remarques.
Ton commentaire est une mise à jour à lui tout seul, pour le faudrait peut être demander aux constructeurs et industriels pourquoi ils ont boycotté l’injection d’eau (sauf BMW: https://www.econologie.com/brevets-bmw-injection-eau-analyses/ ) et un système qui permet de sortir des gaz d’échappement plus propres que l’air ambiant: https://www.econologie.com/mesures-depollution-moteur-pantone/
Cordialement
Bonjour,
Merci de votre réponse, même si j’avoue tomber de ma chaise à sa lecture :
« Ton commentaire est une mise à jour à lui tout seul ». Est-ce sérieux ? N’importe quel média ou site d’information qui se veut objectif ne laisse pas un article délivrer des informations non vérifiées pendant 10 ans, avant de les assortir d’un « finalement non » en rubrique commentaire sous prétexte qu’un inconnu (moi le cas échéant) vienne écrire un commentaire. Puisque vous semblez convenir que l’article n’est pas ou plus d’actualité, ne devriez-vous pas le supprimer et/ou diffuser un correctif ?
« il faudrait peut-être demander aux constructeurs et industriels pourquoi ils ont boycotté l’injection d’eau » .
N’est-ce pas le titre et le sujet même de votre article ?
Si vous posez cette question 10 ans après l’avoir écrit, c’est que l’article ne répond absolument pas à la question et/ou n’a pas lieu d’être conservé.
Bref : je ne comprends pas comment vous pouvez laisser sur le site des articles qui ne sont pas factuels sans les compléter par un bilan du genre « 10 ans après, où en est-on ? ». Si le temps manque pour une enquête approfondie, un simple retrait de l’article accompagné d’un démenti serait un gage de sérieux. C’est ainsi que fonctionnent les revues et journaux scientifiques en plus d’avoir un comité de relecture par les pairs.
Au passage, l’étude que vous mentionnez (https://www.econologie.com/mesures-depollution-moteur-pantone/) remonte à 2001-2004 et comporte des biais (bien expliqués dans l’article http://quelfutur.org/archive/moteurpantone.html ) qui remet sérieusement en doute le sérieux des conclusions à en tirer.
Salutations
Damien, tu peux tomber de ta chaise cela ne changera rien :
a) BMW n’a pas boycotté, ils ont bien saisis les intérêts de l’injection d’eau (le brevet est dispo dans le lien).
Les autres constructeurs ont aussi des brevets d’injection d’eau et/ou ils le font via l’EGR…(1 L de carburant brûlé émet 1 kg de vapeur)
b) il y aura toujours des blablateurs du web…l’exercice est facile derrière un écran de critiquer les études d’autrui…surtout quand on ne publie rien soi même. On l’a vu pour le covid depuis bientôt 2 ans…
c) Je sais ce que j’ai mesuré il y a maintenant plus de de 20 ans : de l’air plus propre qui sortait du moteur que celui du garage sur les particules fines mais on peut toujours hurler au biais…
Ceux qui détruisent ces innovations pour d’obscures raisons ont tué des milliers de personnes prématurément via la pollution de l’air. J’ai la conscience plutôt tranquille, eux faut leur demander.
Cordialement
Bonjour
Tout d’abord merci pour vos réponses.
Sachez que je respecte vos recherches, et que je m’intéresse sincèrement aux solution qui pourraient réduire les émissions de CO2. C’est pour votre étude de 2001 que je suis venu sur ce site : elle est une des rares à être réalisée sur banc, avec des résultats positifs, et assez de détails pour être débattue. La plupart des sites qui évoquent et détaillent le moteur Pantone renvoient d’ailleurs également vers votre site et votre étude.
Concernant BMW, le système utilisé (M4) a peu à voir avec le moteur Gillier Pantone : la M4 utilise de l’eau pour refroidir et compresser l’air à l’admission (à l’instar d’un échangeur air/eau mais en mélangeant les flux). Il n’y a pas de bulleur, pas de chauffage ni de dopage d’eau et donc pas lieu d’être cité ici pour illustrer le moteur Pantone.
Notons que des brevets ne sont ni un gage de fiabilité ou d’intérêt ; ils peuvent être posés sans intention d’utilisation, voir même sans que la solution fonctionne.
Concernant vos réponses b) et c) si je suis moi-même un blablateur derrière mon écran, les rapports et études que j’ai citées sont loin d’être le fruit de blogueurs isolés, incultes, ou aigris :
Etude critique de l’observatoire sur le relais médiatique des enjeux énergétiques (ORMEE) :
http://quelfutur.org/archive/moteurpantone.html
Autre étude obtenu par la Chambre d’Agriculture de Bretagne après une étude sur un tracteur : http://www.synagri.com/synagri/moteur-thermique-test-d-un-systeme-pantone-l-exemple-du-spad
Sans résultat.
Il ne s’agit ici pas de « détruire des innovations pour d’obscures raison ».
La critique est constructive et permet de mettre les résultats à l’épreuve et les rendre plus fiables s’ils le sont vraiment.
Vous dites avoir mesuré qqch avec un résultat positif ; je pense que vous êtes sincère mais si, depuis 20 ans…
_ pas ou peu d’étude n’a réussi à reproduire vos résultats positifs …
_ que plusieurs autres ont obtenu à l’inverse des résultats négatifs.
_ qu’une équipe pointait en 2008 des bizarreries dans vos méthodes d’études et les résultats
_ que malgré le contexte ultra concurrentiel et pressant sur l’industrie automobile pour réduire la conso et les émission CO2, aucun constructeur n’a implanté de Gillier Pantone…
La question « est ce qu’on est sûr que l’invention est fiable ? » semble d’autant plus légitime.
Balayer toute critique au nom du « je sais ce que j’ai fait il y a 20 ans », c’est s’enfermer dans la croyance et sortir de la démarche scientifique.
Si une innovation marche, et qu’on peut sauver des vies avec, super.
Mais à l’inverse, défendre une invention qui ne marche pas, c’est détourner des efforts au lieu de les affecter vers qqch qui marche, c’est bercer d’illusion les gens qui pensent bien faire,…etc. On tue au lieu de sauver.
On devrait tout faire pour ne pas défendre aveuglément et contre toute objection un remède s’il n’en est pas un.
C’était bien pour me faire une idée sur le moteur Gillier-Pantone que je vous ai posé ces questions.
D’une certaine manière, vous y avez répondu et je vous en remercie une fois de plus.
Salutations