Les performances d’un moteur sont directement liées à la masse d’air aspirée par le moteur pourvu qu’une quantité suffisante de carburant peut être mélangé ou injecté à cet air.
Mots clés : Rallye, Formule 1, compétition, injecteur, eau, performances, puissance, Ferrari, Renault, octane, détonation, Turbo
Par la Scuderia Ferrari
Moteur Formule un Ferrari au banc d’essais
Idéalement, l’air entrant dans un moteur devrait être le plus froid possible puisque qu’il est plus dense à basse température. La suralimentation ( par Turbo ou Compresseur ) va néanmoins à l’encontre de ce principe puisque l’air, une fois compréssé et comme la plupart des fluides, s’échauffe.
Ainsi les ingénieurs ont essayé de trouver des moyens de refroidir l’air( ou le mélange d’admission ) après le turbo des moteurs de compétition turbocompressés.
Formule 1 F126C2B
Ferrari, tout comme Renault, utilisa une innovation pour refroidir l’air d’admission : l’injection d’eau dans l’admission. En coopération avec Agip, son fournisseur de carburant officiel de l’époque, Ferrari développa une nouvelle méthode d’injection d’eau dans l’air d’admission. L’eau était additionnée à l’essence sous forme d’une émulsion ( de goutelettes microscopiques ) à hauteur de 10% ( % nécessaire pour obtenir les meilleures performances ).
L’injection d’eau a été développée par Ferrari en 1983 pour son moteur Turbo de 1.5L qui équipait les Formules 1 modèles 126C2B et 126C3.
Formule 1 Ferrari 126C3
Ainsi Ferrari gagna le championnat des Constructeur cette saison, tout comme il l’avait déjà gagné en 1982. L’injection d’eau fût finalement abandonnée par l’utilisation d’éléments plus lourds dans l’essence. En effet; ceci était ( du moins officiellement ) un moyen plus facile et plus efficace que l’injection d’eau dans la course à la puissance…