Avec la campagne « Banques françaises : épargnez le climat ! » lancée en janvier 2006, et un rapport conséquent paru un mois après, les Amis de la Terre n’ont pas fait dans la demi-mesure pour faire réagir les banques sur leur responsabilité environnementale. Constats, analyses, recommandations, la démarche de l’ONG semble porter ses fruits.
Un mois après le lancement de la campagne « Banques françaises : épargnez le climat ! », les Amis de la Terre ont publié, en février, un rapport intitulé « Banques françaises et environnement : presque tout reste à faire. » Après une analyse précise du système de management environnemental, du système d’évaluation des politiques environnementales, des impacts environnementaux directs, et enfin des impacts indirects (politiques d’investissement et de financement), le rapport conclut que, parmi les huit banques françaises étudiées*, aucune ne dispose aujourd’hui d’une véritable politique environnementale. Selon l’ONG, les banques n’apportent pas la preuve qu’elles font de l’environnement la priorité qu’elles affichent toutes. Elle pointe notamment la quasi absence de transparence, des objectifs environnementaux flous, l’absence de valeur ajoutée de la part des banques ayant adopté des engagements volontaires comme le Global Compact et souligne la nécessité de généraliser et renforcer les dispositifs de la loi NRE.