Le partenariat Asie-Pacifique, qui réunit certains des plus gros pollueurs de la planète à Sydney, a promis, jeudi 12 janvier, de lutter contre le réchauffement climatique sans toutefois sacrifier une croissance économique basée sur les énergies fossiles, pourtant à l’origine de l’émission de gaz à effet de serre.
« Notre conviction de la nécessité urgente à poursuivre le développement et d’éradiquer la pauvreté est au cœur de notre vision », ont indiqué dans un communiqué les six pays membres – Etats-Unis, Australie, Chine, Japon, Inde et Corée du Sud – du « partenariat sur le développement propre et le climat », à l’issue de deux jours de réunion. Une centaine de dirigeants de multinationales industrielles étaient également présents à la conférence. « En travaillant ensemble, nous sommes mieux à même de répondre à notre demande croissante en énergie et à nos défis communs, y compris ceux liés à la pollution de l’air, à la sécurité énergétique et à l’intensité des gaz à effet de serre », poursuivent les Six.
Mais « les énergies fossiles sont à la base de nos économies et demeureront une réalité durant toute notre vie et au-delà », poursuit le communiqué, qui souligne que la lutte contre le réchauffement climatique ne doit pas freiner le croissance économique. »Il est donc déterminant que nous travaillions ensemble pour développer et utiliser des technologies plus propres avec moins d’émissions de gaz polluants pour pouvoir continuer à utiliser des carburants fossiles tout en gérant le problème de la pollution de l’air et des émissions de gaz à effet de serre », selon le texte.
Note d’econologie : devant de mauvaise volonté, à quoi servent donc les efforts des entreprises des pays de la Zone Kyoto si ce n’est de plomber leur compétitivité ?
En ce sens, nous serions pour la mise en place d’une « Taxe Kyoto » sur tous les produits importé de la « zone Non-Kyoto » vers la « zone Kyoto ».