Energie plus, 01 février 2005 (résumé)
Début janvier, quelques jours après l’ouverture du marché des quotas de CO2, les industriels ont été conviés à une réunion d’information par la société de conseil Ecodurable. La première phase de ce marché concerne 30% des émissions (l’habitat et le transport n’étant pas inclus) et est prévue jusqu’en 2008. Pour fluidifier le marché, des mécanismes de flexibilité ont été mis en place et des instruments qui achètent des quotas et les revendent aux entreprises en ayant besoin se sont créés (Fonds carbone européen lancé par Ixis fin 2004, projet en préparation porté par la CDC, Powernext et Euronext). Mais ces mécanismes de flexibilité ne verront le jour qu’à l’entrée en vigueur du protocole de Kyoto, le 16 février prochain.
Lors de la réunion, deux industriels ont fait part de leur situation:
– Le groupe Lafarge s’estime handicapé par trois mesures du PNAQ: la non prise en compte des efforts passés, la non prise en compte de la croissance du marché et le coefficient de progrès qui est appliqué sur l’ensemble des émissions alors qu’il n’est possible d’agir que sur un tiers.
– Le groupe Rhodia s’estime lésé par la non prise en compte des autres gaz à effet de serre, sur lesquels a porté la majorité de ses efforts.
Ce rendez-vous amené à devenir récurrent permettra aux industriels d’échanger leurs expériences et de discuter les évolutions souhaitables pour l’après 2008.
Source : www.enviro2b.com