Pour une meilleure exploitation des flux d’énergie naturelle Auteur et inventeur : Pascal HA PHAM
Moteur rotatif tri lobique sur les forums
3. Eléments de réponses
Au niveau du recensement des machines, force est de reconnaître que nous n’avons pas autant d’outils ou de machines, qu’il en faudrait, par exemple nous ne savons pas bien exploiter la puissance des énergies marines : houle, vagues, ni celle des vents extrêmement forts, des tempêtes, au cap Horn par exemple, ni encore la puissance des ascendant saharien, ni facilement la puissance de la géothermie volcanique périodique/saccadée, ni celle des courants d’air vulgaires pourtant omni présents.
Et si ces énergies ne nous sont pas facilement accessibles n’est ce pas fondamentalement à cause de cette piètre richesse de notre catalogue de machines génériques ?
En résumé les critères de viabilités des machines actuelles sont « génétiquement » très enfermés/ciblés pour une nature de fluide très précise, un périmètre de fonctionnement strict, et une implantation spécifique pour illustrer, on ne pourra jamais alimenter une éolienne avec de l’eau, la faire fonctionner sous les vents très forts des quarantièmes rugissants ni la positionner de sorte qu’elle puisse exploiter les ascendants sahariens, ou encore impossible de la mettre en production montée sur le pont d’un bateau ( sauf les toutes petites bien entendu ).
De même une turbine hydraulique ne pourra fonctionner qu’à l’eau dans le périmètre très organisé d’une retenue ou d’un déversoir, la même machine exposée à la houle ou aux vagues ne produira pratiquement rien si ce n’est restera immobile.
Une nouvelle génération de machine générique devra donc être caractérisée par des angles d’utilisation, un périmètre et une plage de capacité à produire bien plus ouverts et sous tous les aspects disponibles dans la nature : changement d’état du fluide possible ( vapeur–eau chaude et vice versa ) en production source géo thermie volcanique par exemple.
Changement de régime accepté et redémarrage en tout point du cycle ( pression-dépréssion et vice versa ) en production source houle marine.
Un recensement des sources ( géographique et par nature ), une bibliothèque des équipements de formatage ou d’acheminement des flux et un développement de l’éventail des machines doivent servir d’appui à l’innovation.
4. Quelles nouvelles exigences ou critères ?
« flux fugaces, inconstants capricieux ou violents »
S’il fallait dresser un cahier des charges pour organiser le fonctionnement d’une nouvelle machine.
a) La polyvalence :
Une polyvalence d’aptitudes d’alimentation au regard de l’éventail des fluides d’alimentation disponibles – compressibles et incompressibles
b) L’inertie minimale :
Une inertie interne très faible pour accepter les variations brusques d’intensité d’alimentation et aussi tous changements inopinés du sens de rotation.
c) La pérennité du mouvement :
Un cycle parfait de fonctionnement en rotation, c’est à dire 100% du cycle produisant de la motricité sans aucun point mort.
d) La régularité :
Du couple à bas régime et une constance de la valeur du couple restitué sur la totalité du cycle.
e) Le rendement :
Un fonctionnement volumétrique évitant les pertes d’énergies et pouvant récupérer et convertir le moindre quantum d’énergie introduite sous forme de pression débit.
f) L‘autonomie de démarrage :
Une capacité à démarrer seule, au gré de l’alimentation naturelle.
g) La réversibilité :
Un fonctionnement en pression aussi bien qu’en dépression, seul le sens de rotation est affecté.
h) La simplicité :
Une simplicité de conception et de fabrication et une rusticité de fonctionnement qui doivent assurer une pérennité de la tenue dans le temps et une maintenance facile y compris dans des conditions d’intervention naturellement difficiles.
i) La modularité :
Une aptitude à être organisés/accouplés en système multi machines pour additionner les puissances.
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