Au moins neuf personnes, dont huit policiers et un employé nigérian, ont été tuées, mardi 24 janvier, lors de l’attaque par des hommes armés d’une installation de la compagnie pétrolière italienne Agip à Port Harcourt. Selon ENI, dont Agip est une filiale, l’attaque visait surtout la banque installée sur le site. Le groupe a déclaré manquer de détails pour établir si le raid était lié aux rebelles de la région du delta qui visent depuis plusieurs semaines l’industrie pétrolière.
« Il s’agit d’un hold-up qui a réussi », a estimé le consul général d’Italie à Lagos, à propos de l’attaque, très bien organisée et lancée depuis deux bateaux rapides. Les assaillants portaient des treillis de camouflage et des bérets. Ils étaient armés d’AK-47. Le consul a précisé qu’aucun expatrié, donc aucun Italien n’avait été tué, contrairement à ce qu’avaient d’abord affirmé des témoins.