Parmi les substances destructrices de la couche d’ozone qui ont été progressivement éliminées, les CFC sont sans doute les plus connus.
Il est vrai qu’ils persistent plusieurs décennies dans l’atmosphère et qu’ils étaient présents dans des objets utilisés au quotidien, comme les réfrigérateurs. Moins célèbre, le bromure de méthyle est pourtant un produit tout aussi néfaste pour l’ozone atmosphérique : ce pesticide devait totalement disparaître des pays industrialisés en 2005, selon le calendrier fixé par le Protocole de Montréal.
Or les Etats-Unis demandent de nouvelles exemptions pour l’année 2006, afin d’utiliser encore 6.500 tonnes de bromure de méthyle.
La demande américaine sera examinée lors de la 17ème Réunion des Parties au Protocole de Montréal qui se tient à Dakar, au Sénégal, du 7 au 16 décembre. Ce protocole, adopté en 1987, organise le retrait des substances qui appauvrissent la couche d’ozone atmosphérique, le ‘’bouclier’’ qui protège la Terre des rayonnements ultra-violets.