Initiée dès le printemps 2014 sur les forums du site, la technique de « permaculture » de paillage au foin de Didier Helmstetter connait un succès grandissant tant au niveau des résultats en productivité qu’au niveau de la popularité, de nombreux jardinier se mettant à tester la technique au 4 coins de la France! Pour rappel, cette technique appelée « Le potager du paresseux » par Didier Helmstetter est une technique de culture qui permet de se passer d’engrais, de pesticide et de fongicide, elle est basée sur le principe de conservation des sols, c’est à dire de laisser la vie biologique (micro et macroscopique) travailler le sol. Un nom « officiel » (et un peu plus sérieux) vient d’être choisi par Didier et quelques membres des forums. Après quelques débat, cette technique s’appellera donc la phénoculture.
Phénoculture est donc un néologisme « made in Econologie » (un de plus) qui rappelle d’une part la racine latine du foin (« faenum » en latin) et un jeu de mot avec « phén…oménal » à la vue des résultats spectaculaires obtenus, il vient naturellement phénoculture!
Nous avions proposé durant une discussion sur les forums les différentes possibilités suivantes: Feignoculture, Sanoculture, Fenoculture, Feignardinage et Phaenomaculture.
Didier parle de Phénoculture dans cette vidéo:
Ci-dessous un communiqué de Presse rapide qui peut être employé pour diffusion sur votre blog, vos réseaux sociaux…
Une nouvelle technique de maraîchage appelée le « Potager du Paresseux » et initiée par Didier Helmstetter en Alsace.
La technique présente certaines similitudes avec la permaculture, mais en moins contraignant tout en étant plus performant : il s’agit de réaliser une culture sous une couche permanente de foin. Couche de foin qui apporte à la fois des nutriments aux légumes, de l’énergie aux organismes vivants du sol qui travaillent pour le jardinier, qui protège le sol des agressions du climat et qui bloque la levée des adventices annuelles. Le résultat est qu’on peut se passer de tout travail du sol mais aussi de tout produit chimique, que cela soit des engrais (même « bio ») ou des produits de traitement. Elle optimise la production en minimisant toutes les contraintes, dont le travail.
La technique a été initialement proposée sur ce forum depuis le printemps 2014.
Vous êtes libres d’utiliser ces informations pour rédiger un contenu éditorial.
Didier H., initiateur de la technique
Christophe M, webmaster du site econologie.com
Aller plus loin:
Pourquoi ce nom?
La technique du potager du paresseux en résumé
Le paillage au foin de Didier Helmstetter en détails
Comment commencer un potager du paresseux: conseils et astuces?
Superbe , je me régale à lire vos informations , je suis malheureusement , assez ignarde ! en ce qui concerne le jardinage , n’en ayant fait que 5 années en bio , et ayant encore beaucoup à apprendre , merci pour toutes vos ( indications ) !
Très bien, vidéos très sympas. C’est juste un peu bizarre de nommer une technique décrite de longue date par Dominique Soltner à quelques détails prêt. Maintenant, si ça permet d’élargir encore la population qui jardine de cette façon c’est une très bonne chose.
Bonne continuation
Transmettre et partager le savoir est toujours une bonne chose. Mais s attribuer des techniques qui existent depuis des siècles dans nos campagnes pour se faire briller devant des citadins et des néo ruraux.
Pourquoi ne pas simplement dire mon grand père faisait ou le vieux paysan du coin et je vais vous expliquer la méthode que j ai pu étudier en détails.
La technique en question m’intéresse beaucoup mais pourquoi « phénoculture? » Phéno est le préfixe des composés phénoliques, du phénol, une substance chimique! Depuis deux siècles phène, phényl, phénol sont des vocables décidés par les chimistes à partir d’une racine grecque. Le mot foin venant du latin et donnant déjà des dérivés comme fenière, fenaison, l’orthographe phénoculture est choquante et assez absurde. Les polyphénols, dont les flavonoïdes sont intéressants dans les végétaux, et…le vin, mais phénoculture veut dire culture des phénols. Si le mot n’était pas utilisé il aurait fallu quand même le considérer comme déjà pris. Cela dit je vais sans doute essayer de couvrir mon potager de foin cet hiver!
Cette méthode est presque parfaite mais je constate que la paille donne des touffes d’herbe et je vais essayer plutôt soit le paillage de lin, de chanvre ou de miscantus.
Les paillages de lin ou de chanvre contrairement au foin ne sont pas équilibrés , car trop carbonés.
J’ai trouvé la suite dans un forum :
« A défaut de foin
pourquoi ne pas essayer avec les tontes de gazon ?
Deux conditions :
– le faire sécher en couche mince
– attendre qu’il ait fini de « fermenter » et de chauffer ! «
J’ai le foin ….J’ai lu le livre …J’ai 500 mètre carrés de jardin et j’ai fait un essai pour ma plantation de courge …..ça marche et moins « farfelu »que la permaculture ….. Bon d’accord le livre il y avait quelques pages un peu compliquées pour moi …mais j’ai été persistant et j’ai bien compris la méthode …Donc à fond pour la saison 2020 .
Bonjour a tous
J’ai commencer à mettre du foin dans mon jardin l’année dernière
Mais cette année j’ai plein de petit brin d’herbe à repousser
Est ce que quelqu’un peut m’expliquer
Il faut une couche de foin suffisamment épaisse, au moins 20 cm, pour que les graines d’adventice ne germent pas.
Si le foin est mis en place trop tôt, en automne par exemple, l’épaisseur « fond » durant l’hiver et au printemps suivant certaines plantes, notamment les vivaces, arrivent à traverser. Il faut soit les couper, soit les arracher, soit remettre une couche de paillage supplémentaire (qui peut être autre chose que du foin).