La pollution directe du pétrole et des énergies fossiles

La pollution issue du pétrole et des énergies fossiles.

La combustion du pétrole telle que nous la connaissons actuellement pose de graves problèmes d’environnement, car elle rejette dans l’atmosphère, en grande quantité, des produits nocifs pour l’écosystème et pour la planète. Les capacités « d’absorption » de la planète seraient dépassées depuis le début des années 90 et les derniers dérèglements, certains parlent d’abérations climatiques, témoignent du malaise de notre planète.

Certains scientifiques, en minorité, formulent des explications « cycliques  » ou extérieures; ceci alors que le lien entre les polluants et effet de serre est clairement établit. Même si celui entre catastrophes naturelles et effet de serre reste encore à prouver, le bon sens suffit pour voir que l’équilibre favorable à la vie (extrêmement rare dans l’Univers) de notre planète se dérègle dangereusement.

Aujourd’hui c’est tout cet équilibre mondial qui est menacé par les énergies fossiles polluantes qui rejettent dans l’atmosphère les produits que la terre avait absorbé pendant des millions d’années. En effet, les énergies fossiles constituent la réserve naturelle de carbone enfouie dans le sol, et à ce titre, c’est la mémoire carbonique de la terre. Il aura fallu 400 Millions d’années à la Terre pour créer ces réserves pétrolifères et moins de 200 ans à l’homme pour les épuiser, c’est à dire instantanément à l’échelle géologique.

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Ces rejets gazeux polluent directement l’homme qui les respire et indirectement la planète; avec, dans les 2 cas, des conséquences gravissimes déjà perceptibles et dont l’importance ne peut, malheureusement, qu’empirer vu l’évolution actuelle. Ceci avec des coûts médico-sociaux induits considérables. Dans le cas de la France, ces coûts s’élèveront à des milliers de fois les crédits alloués à la dépollution et la recherche en énergie nouvelle.

Pollution directe : exemple de l’agglomération strasbourgeoise ( voir étude complete sur les nouveaux transports urbains )

Les centres urbains regroupent l’essentiel de l’activité humaine et de population des pays développés. Le développement (démographique et économique) de ces pôles urbains induit un besoin énergétique toujours plus élevé. Nous nous limiterons à l’exemple des transports pour traduire cette congestion, spatiale et environnementale, des villes.

D’après les relevés effectués par les autorités, sur le mois de juillet 2000, il y a environ 2 Millions de km.véhicule parcourus par jour sur l’agglomération strasbourgoise. Cela represente l’équivalent de 5 camions citernes de carburant consommés par jour et les quantités de polluants suivantes:

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PolluantCOCO2NoxImbrulésParticules
Quantité en tonnes1.907267.0370.7240.2970.054

Ces quantités ont été calculées d’après les émissions en g/km d’une Renault Clio (Diesel et essence) modèle 1999 ayant parcouru 3000km et sur une base d’un parc automobiles constitué de 50% de véhicules Diesel et 50% de véhicules essence.

D’après le coût préventif sur le CO2, (voir Estimation du coût de la pollution en CO2), les 270 tonnes par jour représentent un coût préventif virtuel d’eniron 50 000 frs par jour, soit environ 18 Millions de frs par an.

Si les efforts des constructeurs et des pétroliers, de ces 10 dernières années, ont permis de baisser fortement la quantité d’oxydes de soufre (80% de diminution) et de plomb (95% de diminution) dans l’air des villes, nous voyons bien, par ces chiffres, que l’air des villes reste encore fortement saturé, et l’augmentation constante du parc automobile n’arrange rien. Néanmoins de nombreuses solutions technologiques existent ou sont en développement pour décongestionner l’air et l’espace des villes.

effets des polluants et de la pollution sur la santé humaine

Conséquences directes des polluants issus de la combustion des énergies fossiles sur l’homme. Cliquez pour agrandir


De nombreuses études sont réalisées par différents établissements hospitaliers et médicaux sur les conséquences sanitaires de l’exposition chronique aux divers polluants. Les résultats de ces études ne sont évidement pas diffusés au grand public pour des raisons évidentes, mais ce qui est désormais sûre c’est qu’en ville la pollution tue plus que les accidents: sur l’agglomération strasbourgoises, par an, on dénombre pour l’année 2000 environ 500 morts prématurées dues à la pollution soit le double des victimes (directes) par accidents. Evidemement ce sont les personnes les plus faibles (enfants en bas-age, personnes agées, asmathiques) qui sont touchées les premieres. Mais aujourd’hui personne ne peut estimer l’influence de la pollution urbaine chronique sur la durée de vie des populations.

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