Entre 1999 et 2003, les niveaux de particules en suspension dans l'air ont diminué aux Etats-Unis : de 10% pour les particules fines de moins de 2,5 microns de diamètre (PM2,5) – les plus dangereuses pour la santé – et de 7% pour celles de moins de 10 microns (PM10).
Sur 25 ans, ces baisses atteindraient même les 30%, selon les estimations de l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA), qui publie cette semaine un état des lieux de la pollution particulaire à travers le territoire (http://www.epa.gov/airtrends/).
Mais si la tendance globale est positive, les situations locales apparaissent très variables. La région de Los Angeles par exemple, en Californie, reste la plus polluée du pays malgré des progrès significatifs. Tandis que dans le Nord-Est, les taux de PM2,5 ont augmenté en raison des émissions automobiles et industrielles. Selon l'EPA, les améliorations constatées dans le Sud-Est et le Midwest seraient largement le fruit du programme Acid Rain qui a permis de réduire de 33% entre 1990 et 2003 les émissions de dioxyde de soufre des centrales électriques.
L'agence espère par ailleurs que l'application de la Clean Air Nonroad Diesel Rule, précisant les normes de particules fines, et la finalisation de la Clean Air Interstate Rule permettront de renforcer les résultats obtenus jusqu'à présent. Les mouvements écologiques quant à eux, tout en saluant le rapport gouvernemental, dénoncent des retards à répétition dans l'adoption de règles plus strictes, notamment dans le secteur de l'énergie.
LAT 15/12/04 (U.S. registers drop in levels of fine-particle pollution) http://www.latimes.com/