La société PolyFuel (Californie) aurait mis au point une membrane conductrice à base d’un polymère hydrocarboné susceptible de déboucher sur des piles à hydrogène – désignées comme l’avenir
de l’automobile « propre » – meilleur marché et plus efficaces. Les membranes échangeuses de protons constituent un élément clé des piles à combustible. Actuellement, le matériau le plus utilisé pour leur fabrication est un polymère perfluoré très coûteux appelé « Nafion », développé par la firme américaine DuPont de Nemours (Delaware).
Selon les dirigeants de PolyFuel, un mètre carré de la nouvelle membrane reviendrait deux fois moins cher et pourrait générer un courant de plus de 7 kilowatts contre 6,5 pour le Nafion.
Par ailleurs, le système fonctionnerait à des températures plus élevées ; un avantage non négligeable car dissiper la chaleur produite par les piles à combustible est d’autant moins facile que la différence de température avec l’air ambiant est faible. L’entreprise californienne indique toutefois ne pas avoir encore atteint le stade du produit commercialisable qu’elle espère pour bientôt. D’autres s’intéressent également de près aux membranes hydrocarbonées, notamment le constructeur automobile japonais Honda.
NYT 05/10/04 (Membrane breakthrough for fuel cells)