Rapport « Être ou ne pas être emballé. 32 questions que nous nous posons sur les emballages », 1.2 Mo, publié par le Conseil National de l’emballage (CNE)
Introduction
Personne ne disposant de solution globale, mais tout le monde en détenant une parcelle, les fabricants de matériaux d’emballage et d’emballages, les industriels de produits de grande consommation, les distributeurs, les associations de consommateurs, les associations de protection de l’environnement, les collectivités locales, les sociétés agréées et les opérateurs du secteur de la collecte et de la valorisation se sont réunis en 1997 pour créer ensemble le Conseil National de l’Emballage, en vue d’inscrire la prévention des déchets d’emballages ménagers tant dans l’amont de la chaîne emballage, avec l’éco-conception et la réduction à la source, que dans les pratiques de consommation en aval.
Les 32 questions abordées dans ce document nous ont été posées par les consommateurs et les représentants de collectivités locales lors de réunions régionales et de colloques, ou ont été remontées par les associations de consommateurs et de protection de l’environnement membres du CNE. Ces questions n’ont pas été choisies par les industriels ou les distributeurs, et elles sont formulées dans les mêmes termes que ceux utilisés pour nous les transmettre.
Nous avons cherché à les aborder sans dogmatisme, en documentant au mieux les réponses et tentant d’éviter tant la simplification outrancière de l’anathème que l’apologie béate de l’emballage, dans une approche collective basée sur la complémentarité des réflexions et la recherche des équilibres.
Ce document est le fruit de nombreuses contributions de sensibilités parfois très différentes ; tous les collèges du CNE ont participé à son élaboration, par voie de conséquence les réponses ne sont pas le reflet unique de l’opinion de chacun.
Sa réalisation a nécessité 8 réunions de travail avec les représentants de l’ensemble des collèges du CNE en 2004 et 2005.
Nous considérons qu’il s’agit là d’une première étape. Au cours du développement de ce projet, dont l’objectif premier était de répondre, en l’état actuel des choses, aux questions qui nous étaient posées, il est apparu important aux participants de rechercher de nouvelles pistes de réduction à la source des emballages et de prévention des déchets. Plusieurs nouvelles initiatives ont été lancées en ce sens au CNE, offrant à ce document une suite constructive et une réponse à la 33e question : «comment faire mieux ?».
Georges ROBIN. Président CNE
Liste des 32 questions
1 – Pourquoi le nombre d’emballages continue-t-il à augmenter ?
2 – Pourquoi le nombre de formats familiaux présentés en rayon diminue–t-il ?
3 – Pourquoi la taxe d’ordures ménagères augmente-t-elle régulièrement ?
4 – Quel est mon intérêt à réduire ma «consommation» d’emballages ?
5 – La réduction à la source des emballages concerne-t-elle aussi les emballages de regroupement et de transport ?
6 – Que signifie l’expression «développement durable» ?
7 – A quoi sert le point vert ?
8 – Pourquoi ne pas apposer un marquage spécifique pour les emballages recyclables ?
9 – Comment, lors de l’achat, choisir un emballage recyclable ?
10 – Pourquoi la mention «emballage en recyclé» apparaît rarement sur les produits ?
11 – Pourquoi ne peut-on pas intégrer plus de 25 % de plastique recyclé dans des bouteilles de liquides alimentaires ?
12 – Est-ce plus avantageux d’utiliser de la matière recyclée ?
13 – Quelle est la différence de coût entre le plastique recyclé et la matière vierge ?
14 – Le plastique est-il difficilement recyclable ?
15 – Les emballages en matériaux complexes ou différents sont-ils moins ou pas recyclables ? Sont-ils plus polluants ?
16 – Que signifie valorisation énergétique des déchets d’emballages ?
17 – Faut-il acheter les produits à la coupe au lieu d’acheter des produits préemballés pour des questions d’emballage ?
18 – Ne pourrait-on pas éviter les bouteilles plastiques en buvant l’eau du robinet ?
19 – Pourquoi des emballages sont-ils mal remplis, surdimensionnés, voire trompeurs ?
20 – Pourquoi ne pas supprimer les suremballages ?
21 – Pourquoi y a-t-il des emballages de regroupement ?
22 – Pourquoi y a-t-il des produits avec superposition de 3 emballages ? Ou de plusieurs bouchons et opercules ?
23 – Pourquoi y a-t-il des emballages sur des petits produits qui sembleraient pouvoir s’en passer?
24 – Pourquoi y a-t-il des emballages individuels surtout en cas de superposition d’emballages ?
25 – Pourquoi y a-t-il des blisters (surtout lorsqu’ils sont trop grands) alors que les produits sembleraient pouvoir s’en passer ?
26 – Pourquoi y a-t-il des boîtes ou étuis carton pour des tubes souples ?
27 – Pourquoi y a-t-il des suremballages liés aux promotions (exemples : collerettes sur les bouteilles, lots…) ?
28 – Pourquoi préférer les écorecharges ?
29 – Pourquoi ne pas réinstaurer la consigne ?
30 – Peut-on laisser certains emballages en magasin pour les consommateurs qui le souhaiteraient ?
31 – Ne faudrait-il pas remplacer les sacs de caisse en plastique par des sacs en papier qui seraient plus facilement recyclables?
32 – Quel est l’intérêt de me passer du sac de caisse gratuit ?