Antennes GSM et normes de rayonnement électromagnétique: l’état de la question par Etopia, centre d’animation et de recherche en écologie politique. Belgique.
Un document très complet sur les pollutions électromagnétiques et notamment les rayonnements de la téléphonie mobile.
Introduction
Plus de 8 millions d’abonnements GSM en Belgique et un développement qui n’est achevé : la croissance de la mobilophonie ne laisse pas de susciter la vigilance de tous ceux qui sont préoccupés par ses répercussions sur la santé. explosion. Le point sur question des normes en Belgique à la lumière notamment des enjeux institutionnels des mesures que d’autres pays prennent pour respecter le principe de précaution.
Le 7 juin 2000, la ministre fédérale de la santé a demandé à la commission de la sécurité des consommateurs un avis relatif au rayonnement des antennes relais de téléphonie mobile. Le 21 juin 2000, le gouvernement fédéral a désigné trois experts chargés de faire rapport sur l’état des recherches scientifiques et de donner un avis sur les normes qui devraient être adoptées en la matière.
Les professeurs Maertens et Verschaeve admettent que des effets biologiques inquiétants peuvent être causés par ces rayonnements et se réfèrent, sans fixer de normes, à la proposition de l’ICNIRP (41,2 volts/m pour 900 MHz et 58,25 v/m à 1800 MHz). Le professeur Danze est plus prudent et propose les valeurs mises en oeuvre en Suisse (4 et 6 V/m). L’IBPT a procédé à des mesures et constaté que les champs magnétiques mesurés à proximité des antennes ne dépassaient que rarement les 2V/m.
La commission de la sécurité des consommateurs est d’avis qu’il faut adopter les limites les plus restrictives possibles et propose donc 4V/m à 900MHz et 6V/m à 1800MHz. Pour le Conseil Supérieur d’Hygiène, il est question d’une limite à 3V/m.
Par ailleurs, en 1999 la Région wallonne prônait la norme de 3V/m.