Rapport de TIPE: le procédé PANTONE ou des gaz d’échappement dans l’admission
Ce rapport de TIPE montre que, malgré nos efforts de vulgarisation et de démystification du pantone, de nombreux étudiants ré-inventent l’eau chaude avec de piètre résultats…quand ils ne transmettent pas des informations fausses. Dommage…
Introduction
Depuis l’accélération du développement des pays émergeants tels que la Chine ou l’Inde, de nombreuses études prédisent l’épuisement des ressources de pétrole pour les années à venir.
Les estimations varient beaucoup selon les laboratoires, mais on peut affirmer que le pétrole deviendra une denrée de plus en
plus rare et de plus en plus chère.
De nombreuses équipes d’ingénieurs motoristes se penchent donc sur d’autres moyens de production d’énergie mécanique comme les moteurs à hydrogène où des systèmes à induction.
Cependant, le parc automobile ne pourra être modifié à temps. Même en supposant qu’un procédé révolutionnaire soit découvert d’ici peu, il faudrait compter une vingtaine d’années pour changer le parc automobile mondial.
Certains procédés ont donc été mis au point pour augmenter à moindres coûts les rendements des moteurs thermiques. Parmi ceux-là, nous avons choisi le PMC Pantone pour plusieurs raisons. Tout d’abord il s’agit d’un procédé réellement facile à mettre en place car il ne s’agit, grossièrement, que de quelques tuyaux et d’un bidon. On peut donc imaginer mettre
à jour rapidement les moteurs existants pour un coût dérisoire. Ensuite, le PMC Pantone a un avantage écologique énorme. En effet, en réutilisant les gaz d’échappement et en les
réinjectant dans l’admission, on va diminuer la pollution atmosphérique et la rendre quasiment nulle pour certains réglages. Enfin, le PMC Pantone va permettre de réduire fortement la consommation en carburant puisque sur les meilleurs modèles on arrive à faire fonctionner des moteurs avec un mélange constitué de moins de 20% d’hydrocarbures et de plus de 80% d’eau.
C’est le principe de réutiliser des gaz d’échappement dans l’admission qui constitue la dualité étudiée dans ce dossier. En effet, il peut au premier abord apparaître farfelu de vouloir injecter utiliser des gaz usagés dans l’admission, alors que l’on s’emploie d’habitude à n’y envoyer que de l’air le plus pur possible.