Le groupe pétrolier Total a signé, mardi 29 novembre, une transaction amiable avec les huit Birmans qui se trouvaient à l’origine de l’enquête ouverte, le 9 octobre 2002, à son encontre au tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour crime de « séquestration ». Les plaignants reprochaient à la compagnie pétrolière française d’avoir dû travailler pour elle contraints et forcés par l’armée birmane. Selon les termes de l’accord, obtenu par le simple rapprochement des parties, Total s’engage à verser une indemnisation de 10 000 euros par plaignant contre le désistement de leur plainte.