La qualité de l’air est devenue un enjeu majeur dans la politique environnementale des pays industrialisés.
En effet, un faisceau de présomptions, à partir des études épidémiologiques réalisées au cours des vingt dernières années, permet d’établir une relation probable entre certains polluants tels que les particules atmosphériques et la mortalité ou morbidité d’origine respiratoire et cardiovasculaire.
Cependant, il n’est pas toujours facile d’établir une relation causale claire entre un polluant donné et un effet sanitaire. Les particules Diesel ont été rapidement incriminées dans l’aggravation des maladies respiratoires telles que l’asthme, dans la mesure où leur petite taille leur permet d’accéder au poumon profond.
Des études expérimentales récentes ont mis en lumière les mécanismes moléculaires à l’origine de la réponse inflammatoire induite par ces particules. Ceux-ci pourraient passer par la production d’espèces activées de l’oxygène qui jouent
un rôle central, actuellement reconnu, dans de nombreuses maladies.