J'ai donc eu une autre idée, pourquoi encapsuler l'acide dans des billes rondes et les mettre dans l'eau quand on peut mettre 100% d'acide.
La réponse est que l'acide va progressivement cristalliser autours de l'échangeur, jusqu’à complètement empêcher les échanges avec celui-ci.
Ma question est donc: quelle couche de cristal est-on pret a tolérer ? 5mm ? 10mm ? 50mm ?
J'ai intuitivement envie de dire 10mm, le système aura un peu d'inertie due à la couche solide formée, ce que l'on apprécie pour un chauffage au sol, de plus, plus le tampon sera "vidé" en énergie, moins il échangera avec l'extérieur, quand bien même il resterait globalement a 42°C.
Je propose donc une solution a base de lamelle:
Dans le cas de nos 7.6m3, on a un cube de 2m de coté environ.
En prenant des plaques de métal (qui ne réagisse pas avec l'acide laurique) de 2mx2mx1mm, alors on peut créer un systeme en lasagne:
Couche 1: 10mm d'acide laurique
Couche 2: 1mm de métal résistant
Couche 3: 2mm d'eau
Couche 4: 1mm de métal résistant
Couche 5: 10mm d'acide laurique
On a ainsi 20mm d'acide pour 4mm utile, on est donc a 83% d'acide, échangeur comprit, dans notre système.
En prennant:
Couche 1: 50mm d'acide laurique
Couche 2: 1mm de métal résistant
Couche 3: 2mm d'eau
Couche 4: 1mm de métal résistant
Couche 5: 50mm d'acide laurique
On obtient 100mm d'acide pour 4mm utile: 96% d'acide, échangeur comprit
On a pour une varition de T° d'un kg de 35 à 50°C:
211 kJ + 2x(50-35) = 241 kJ pour l'acide laurique
La maison a besoin de 1 200 000kJ pendant 7j en plein hiver
Soit divisé par les 241 kJ/kg du tampon = 5m3 !!
On gagne 30% de volume